Merci la vie, la vie est belle avec une triconite aiguë.
En 2012, j'ai eu un petit souci avec un vilain cancer du sein, mais heureusement j'ai réussi à lui dire au revoir avec une tumorectomie et l'ablation de trois ganglions. Comme quoi, même les cancers peuvent se faire botter les fesses de temps en temps !
J'ai eu de nouveau un cancer qui est apparue deux jours après la naissance de mon fils. j'ai réussi a le garder sous contrôle jusqu'a fin 2019 et ensuite la plaie s'est ouverte au niveau de ma poitrine, laissant une ouverture sur mon sein droit de 12 cm sur 10 cm.
Et qui maintenant cicatrise sans que je ne fasse rien. (Photo sur demande)
J'ai commencé la rééducation car j'ai plus d'un an en HAD et j'y suis encore. Alitée le plus souvent car je suis descendue a 39 kilos. Avec perte musculaire énorme.
J'ai aussi mis en place un régime cétogène avec une nutritionniste de Toulouse
Grace au internaute de X et autres, j'ai réussi a acheter un matelas spécial via une collecte de fond. De ce fait j'ai récupéré des nuit de sommeil.
Je suis une survivante de violences sexuelles subies à l'âge de 5-6 ans, des souvenirs qui ont refait surface lors de séances de thérapie EMDR avec un psychologue en 2012. Malheureusement, je n'ai pas pu déposer de plainte car je ne connais pas l'identité des agresseurs et les faits sont prescrits.
J'ai plongé dans l'univers du tricotin alors que j'étais clouée au lit, telle une sirène échouée sur le rivage du web et de YouTube.
Avec ma baguette magique ou plutôt ma perche médicale (à cause de mes fractures de la T10 et T11, et un canal rachidien plus serré qu'un jean skinny à cause du cancer des os).
Mais alors, telle une exploratrice des temps modernes, j'ai découvert des artistes cachés derrière leurs pelotes de laine, leurs pinceaux, leurs crayons etc. des créateurs et créatrices aux doigts de fée.
Une révélation qui m'a donné des ailes (ou des picots à tricoter) pour créer ce site internet et répandre leurs créativités dans tous les coins du web.
On m'a demandé si j'étais en forme, et laissez-moi vous dire, c'est une sacrée aventure que je vais vous conter. Attachez vos ceintures, on s'envole pour un tour de montagnes russes émotionnelles!
Aujourd'hui, les douleurs sont au rendez-vous, mais je les gère comme une pro, une dose de morphine en Bolus et hop on est aux anges, enfin presque! C'est juste cette incertitude qui me donne du fil à retordre.
Née en 1980, fière d'être une femme, j'ai eu ma dose d'aventures dès mes 5-6 ans, avec un petit tour en bus où j'ai rencontré plusieurs personnes un peu trop curieuses. Grâce à la méthode EMDR, j'ai revu tout ça à 32 ans, comme un film en 3D. Avant ça, mon cerveau avait tout bien caché (un viol vous l'enterré profondément dans votre cerveau), entre énurésie, scarification, boulimie, anorexie (mais juste pour essayer). J'ai même tenté le suicide, mais je n'ai jamais eu le courage d'aller jusqu'au bout.
Puis, une crise d'épilepsie et un neurologue curieux me pose LA question : "Tu as été abusée, non ?" Ne m'en souvenant pas, j'ai répondu un grand "Non". C'était à 10 ans. (Traité au dépakine chrono 500mg jusqu'à mes 20 ans puis au lamictal qui m'a amené a un oedème de quinck)
Et puis j'ai rencontré mon mari à l'âge de 21 ans et comme par magie, mes crises d'épilepsie ont décidé de prendre des vacances.
J'ai même pris les devants en lui demandant sa main en mariage en octobre 2022, et un an plus tard en décembre 2023, on était mariés. Et on l'est toujours, pour le meilleur et pour le pire. Mais bon, les ennuis de santé ont continué, car la cause de tout ce bazar n'avait jamais été traitée.
Une sciatique en mode super méga douloureuse avec opération thermocoagulation, où ils m'ont un peu trop chauffée au laser les terminaisons nerveuses jusqu'à ce que je tombe dans les pommes. Deux opérations, un an en fauteuil roulant, puis la rééducation pour la forme.
Puis opération au niveau de l'utérus, on m'a fait une conisation de l'utérus dû à un papillomavirus en décembre 2008, et pendant que j'attendais sagement à la clinique, j'ai trouvé un magazine médical qui décrivait tous mes symptômes. J'ai gardé ça en souvenir, et puis un mois plus tard, j'ai eu une petite attaque cardiaque (en janvier 2009).
La cardiologue m'a même traitée de fainéante lors du test d'effort. (Elle s'est fait remettre à sa place par mon chirurgien, et après ça, elle n'a plus rien dit, hihi.)
J'ai contacté le Dr Berthet dont j'avais vu la description un mois plus tôt dans le magazine et après une batterie de tests, il m'a dit :
"Bonne ou mauvaise nouvelle? Vous allez mourir si je ne vous opère pas rapidement, votre cœur est un coeur de grand mère de 80 ans." Il ne me restait plus qu'un an mais la bonne nouvelle, je peux vous opérer.
J'avais un pectus excavatum, alors il m'a posé une barre thoracique pendant trois ans. Apparemment, cette pathologie se remet si on la prend à temps, avec un peu d'ostéopathie et de sport. On m'a retiré ma barre thoracique, mais ils ont touché la plèvre et j'ai eu une petite complication pulmonaire. (épanchement pleural) Avant de quitter l'hôpital, je leur ai dit que ça n'allait pas, et j'ai passé quatre jours à dormir assise. Puis, examen de contrôle et hop direction la clinique en urgence, un litre d'un côté, 300 ml de l'autre qui se sont évaporés tout seuls.
Et là, enfin on se dit c'est bon c'est fini, je suis tranquille niveau santé, le plus dur est passé. Mais c'est sans compter la tumeur qui c'était formé dans mon sein droit et qui s'était encrée suite à la mort consécutive de ma grand mère et brutal de mon animal de compagnie.(Grrrrrr)
En août 2012, premier round contre le cancer du sein, on a enlevé la tumeur et posé des clips en titane pour faire joli. Sans mon consentement, bien sûr, car j'avais dit non. Ces clips sont posés pour faire ensuite le ciblage pour les rayons, hors je ne voulais pas faire de rayons. De plus, je savais par l'ambulancière qui a eu 4 récidives que faire des rayons sur une cicatrices, c'est entretenir l'inflammation. Et la possibilité de faire croître les cellules cancéreuses dans tout le corps.
J'ai suivi les conseils du Dr Joyeux pour me soigner, même s'il m'avait recommandé les traitements classiques et du Dr Isabelle Comet qui est acupunctrice, nutritionniste et naturopathe de qualité.
En sept mois, plus rien à l'horizon, mais les clips commençaient à faire des siennes. Mon sein me démangeait, me brûlait parfois, l'inflammation commençait à pointer le bout de son nez. En 2017, j'ai accueilli un petit bout de chou, Alrick Et deux jours plus tard, une boule est apparue.
Pas de chance pour l'allaitement, j'ai dû mettre un frein à mes ambitions, lait de vache qui a donné des crise d'épilepsie a mon fils donc on est passé au lait d'amande enrichie pour bébé.
J'ai maîtrisé la bête (cancer) jusqu'en 2019, mais avec l'arrivée du Covid, la peur s'est invitée, puis la colère, car je me suis fait avoir par un truc qui n'existe pas. Aucun chirurgien n'a voulu m'opérer car je ne prenais pas le protocole classique chimio, rayon et hormonothérapie, au passage, un petit chantage affectif qu'ils m'ont fait du style.
Imaginez vous le contexte en 2012, pour m'obliger à prendre la chimio: la chimio thérapeute assise derrière son bureau et derrière elle, trois jeunes qui sont en formation. Elle m'explique que cela va me sauver la vie et blablablabla et je lui répond: non
Voyant ma réponse: elle change de discours et de ton et me dit que je vais certainement y passer dans les années à venir que je reviendrais vers elle rapidement.
Vous voyez c'est ça la médecine moderne.
RDV quelques jours plus tard avec une infirmière qui fait un chantage pur et dur, normal, elle croit dur comme fer que ce protocole standard me sauvera la vie.(Ils ont tendance à oublié que je suis mettre de mon corps et qu'ils n'ont pas le droit de m’imposer quoi que ce soit)
Alors elle a joué sur la peur. Et voici la phrase type que je reçois a chaque fois y compris en 2019-2020 lors des examens du second cancer:
2012: Mais vous vous rendez compte, Mr s'il vous plait dites à votre femme qu'elle va mourir si elle elle ne suit pas le protocole, Mr si vous aimez votre femme dites lui de prendre le protocole. (Voilà le chantage affectif sur peur.)
2019-2020: Rebelotte l'oncologue: Mais vous vous rendrez-compte, si vous aimez votre fils et votre mari, il faudra prendre tot ou tard le protocole, car sinon vous allez mourir. Croyez moi d'autre personne dans votre cas son passé dans mon bureau, elles disent non puis reviennent sur leur parole et parfois c'est trop tard et elles meurent avant de faire l'opération.
Voilà, le chantage est la manière de faire par le corps médicale quand on ne suit pas leur directive. Certes il y a des statistique de réussite, mais elles sont faible et quand on rechute après 5 ans, c'est pas de chance, si vous mourrez pendant le protocole, c'est pas leur faute. Cherchez l'erreur. Et on va plus loin, alors quand est-ce que cela fonctionne au final?
Tout les oncologue vu ou a qui j'ai parlé, ne voulaient pas prendre de risque (assurance), et me voilà avec une plaie de 8/10cm sur le sein droit depuis 2019.
Les clips en titane ont décidé de faire une sortie en douce, un par un, sur trois ans. L'infirmière en a retiré trois, et moi deux, à la main. Pas l'idéal pour une soirée tranquille.
Jamais eu d'infection, mais la plaie commence enfin à se refermer a ce jour.
Je suis clouée au lit depuis décembre 2021, épuisée par un dérèglement hormonal qui a entraîné une fracture spontanée de la T10-11. Mais je reprends du poil de la bête, et je me bats comme une lionne. Malgré tout, je suis en soins palliatifs à la maison (HAD) mais je ne me laisse pas abattre. Je n'ai pas peur de la mort, car j'ai eu une petite avant-goût, et c'était une expérience incroyable. (E.M.I). Le retour à la réalité a été un peu rude, mais je garde le cap.
Chaque amélioration est une victoire, et je compte bien en accumuler un maximum. selon les docs si je me bouge trop, je vais devenir une paraplégique de compétition.
Mais je me trouve très mobile pour une personne qui a un cancer des os. Pour les médecins actuellement, je suis une anomalie car la plaie à mon sein cicatrise que je recommence a marcher et que j'utilise moins de morphine.
Ils me disent tous que je vais y passer, mais je ne me laisse pas impressionner. Le corps médical, c'est bien pour les chirurgies, mais pour le reste, c'est une autre histoire. Il y a un mois environ, je suis passée par une phase de non retour, j'ai demandé à mon mari et infirmière de mettre fin à mes jours tellement la douleur était forte. Puis pour faire court, mes parents sont venus me voir et on a mis les cartes sur table. On a parlé du passé et du viol.
Inconsciemment, j'avais besoin de comprendre pourquoi ils n'étaient pas intervenus, mais ne sachant pas ce qui était arrivé, ils ne risquaient pas de m'aider. S'en est suivi une séance de câlins avec pleurs. Et à ce moment-là, j'ai compris qu'en fait dans notre famille, ce qui nous manque, c'est la communication et l'affection montrée (être pris dans les bras ou par la parole, c'est très important).
Croyez-le ou pas, le lendemain ma plaie a commencé à cicatriser et de jours en jours. Mes infirmiers n'en croyaient pas leurs yeux et n'avaient aucune explication à cela étant donné que je n'avais rien changé pour me soigner.
(Je suis naturopathe et iridologue) Alors voilà, mon histoire n'est pas unique, mais elle est la mienne. Le passé, c'est le passé, et je regarde vers l'avenir avec optimisme. J'ai lu tellement de témoignages de personnes dans la même galère que moi, qui n'ont jamais été aidées, que je trouve que j'ai de la chance, car avec un cancer dit métastasé au niveau des os, en stade 4, je devrais déjà être morte. En tout cas, autour de moi tout le monde l'a cru.
Battons-nous pour les enfants, protégeons-les. Ils n'ont rien demandé, et ils méritent un monde meilleur.
Il est grand temps de remettre les méchants à leur place comme le dit mon fils...
Bonne journée ou nuit à tous, et que la force soit avec vous. Véronique Henry.
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